La Villa Nemours va être démolie ?  C’est FAUX !

Le terrain municipal vendu aurait pu servir pour un projet public ?  C’est encore FAUX !

Le recours de l’opposition va stopper net le projet ?  C’est toujours FAUX !

La Ville a proposé aux riverains de participer au suivi de ce projet ?  ça, c’est VRAI !

 

Qu’en est-il dans le détail ?

 

Le projet immobilier proposé est innovant et raisonnable

 

Dans une opération purement privée, des particuliers ont vendu la Villa Nemours et leur terrain à un promoteur de leur choix. 

Celui-ci propose un projet innovant et raisonnable :

  • Maintien de la Villa Nemours (qui fait déjà l’objet d’un curage ce qui signifie qu’elle sera conservée contrairement à ce que disent les détracteurs),
  • Inclusion d’une petite résidence en habitat partagé pour les séniors (espaces communs et privatifs) ;
  • Réduction du gabarit bien en dessous de ce que permettrait le Plan Local d’Urbanisme actuel (PLU : zone UP),
  • Construction en bois, limitant ainsi l’impact du chantier,
  • Mise en place d’un jardin intergénérationnel qui sera partagé entre la résidence sénior et le collège (tel que demandé dans un vœu du CA du collège).

Ces orientations du promoteur sont totalement alignées sur les objectifs des élus écologistes :

  • Préservation du patrimoine,
  • Innovation dans de nouvelles formes d’habitat plus inclusifs,
  • Modération de la densification,
  • Recours aux matériaux biosourcés,
  • Développement des projets intergénérationnels,
  • Déploiement de l’agriculture urbaine.


Le terrain municipal vendu est totalement enclavé et inutilisable par la commune

 

À la demande du promoteur, la Ville pourra lui céder donc une petite parcelle municipale totalement enclavée entre le collège et le terrain privé.  Cette parcelle n’est pas accessible de l’avenue :  autant dire qu’il est strictement impossible d’y réaliser un quelconque projet d’intérêt public.  Cette parcelle ne jouxte pas la Chaloupe et ne peut pas non-plus être utilisée pour l’agrandir, sauf à raser la Villa Nemours (il faut savoir ce qu’on veut !).  Le département a également confirmé à la Ville qu’il ne prévoyait pas d’extension du collège et ce dernier n’en a fait aucun usage depuis sa mise à disposition.  Il est donc clair que les détracteurs du projet qui imaginent qu’un bâtiment municipal est réalisable sur ce foncier méconnaissent totalement le contexte et la réalité du terrain… 

Contrairement aux allégations, ce n’est pas la cession du terrain municipal qui est à l’origine la réalisation d’un projet immobilier à cet endroit mais bien la vente du bien privé à un promoteur, comme l’autorise le droit et le PLU.  En revanche, la cession de terrain municipal facilite la mise en place du jardin intergénérationnel, la liaison avec le collège, une meilleure valorisation visuelle de la Villa Nemours ainsi que la réduction du gabarit du projet.

C’est le caractère enclavé de terrain municipal qui avait justifié à l’origine un rabais de 30% par rapport à l’évaluation des domaines dans le prix d’achat proposé par le promoteur.

Clairement, si la Ville ne vend pas ce terrain municipal maintenant, sa valeur serait ramenée à zéro euro, ce qui serait une perte sèche importante pour les finances communales.


Le recours déposé par l’opposition n’empêche pas le projet immobilier mais en dégrade la qualité

 

Malgré l’intérêt évident du projet pour la Ville, l’opposition a déposé un nouveau recours contre la délibération de cession.   Quel peut être l’impact du recours pour la suite ?

Quel que soit l’aboutissement du recours (que la Ville a de fortes chances de gagner), le promoteur va de toute manière réaliser un projet immobilier (et la Ville ne pourra pas l’en empêcher).  En revanche, le promoteur va devoir l’adapter pour prendre en compte le risque lié à ce recours.  Les esquisses produites pour donner suite au dépôt du recours impactent le gabarit et l’implantation du projet sur les parcelles.  La construction se rapproche de la Villa Nemours, minimisant sa mise en valeur, et le jardin partagé ne serait réalisé qu’à l’issue d’un jugement positif du tribunal.  La Ville fera cependant le maximum pour limiter les conséquences négatives de ce recours et faire en sorte que le projet reste de grande qualité.

Si le jugement du tribunal est négatif, la Ville perdrait également et probablement définitivement le bénéfice d’une vente éventuelle du terrain municipal, avec un manque à gagner significatif pour les finances de la commune.


Le promoteur proposera aux riverains et aux représentants du collège d’être associés au projet

Dans l’esprit du Pacte pour un Urbanisme Responsable (le PUR n’est applicable qu’aux immeubles collectifs), le promoteur proposera aux riverains et aux représentants du collège de participer au suivi de ce projet, en particulier pour la bonne mise en route du jardin partagé intergénérationnel.

 

 

Partager sur vos réseaux