L’élection présidentielle, la voilà ! L’occasion d’interpeller les candidats sur le dérèglement climatique, la transition écologique et solidaire, leurs positions et leurs propositions… 

IL Y A EU LA COP 26, vous vous souvenez, c’était à Glasgow ?
Du 30 octobre au 13 novembre 2021 : des progrès bien timides.

 

 

De nombreuses initiatives ont été annoncées par des groupements de pays, par exemple pour arrêter la déforestation ou les investissements dans l’exploration pétrolière ou pour réduire les émissions de méthane de 30%, mais la tenue de ces engagements n’est pas contraignante, ni même crédible dans certains cas.

Le Secrétaire Général de l’ONU a, lui-même, signalé le grand flou qui règne sur la notion d’engagement de « neutralité carbone » qu’un grand nombre d’états ou d’entreprises, souvent les plus pollueurs, se disent prêts à adopter aujourd’hui.

ET LA CONVENTION CITOYENNE POUR LE CLIMAT, vous vous en souvenez ?
Elle a travaillé d’octobre 2019 à juin 2020.

 

 150 citoyens tirés au sort et représentatifs de la diversité des Français ont commencé à plancher l’été 2019. Il en est sorti un socle de 150 propositions finalisées en juin 2020 permettant de respecter les objectifs climatiques actuels tout en prenant en compte la justice sociale.

Un an plus tard, le 22 août 2021, le parlement a approuvé la LOI n° 2021-1104 sur la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets. De l’avis des 150 membres de la convention l’impact des mesures votées représenterait une efficacité d’1/3 par rapport à l’impact des mesures proposées !

Avons-nous vu une accélération des mesures ? Une véritable mise en cohérence des projets de loi avec les objectifs climatiques ?

ET LE « MONDE D’APRÈS » dont on a tant parlé pendant la pandémie ?

 

Pendant que la nature reprenait quelques droits parce que les humains étaient confinés, on en a fait des constats, on en a déclaré des intentions de changement…

ALORS ?
ON S’INTERROGE ?
                 ON LES INTERROGE ?

Bien sûr il y a :

Le Conseil de Défense Écologique, qui annonce que « L’écologie est le combat du siècle ».

C’est une sorte de mini-conseil des ministres qui réunit autour de président de la République un conseil restreint pour approfondir les questions écologiques de manière transversale, avec le Premier ministre, les principaux ministres chargés de la transition écologique (Environnement, Économie, Budget, Agriculture, Collectivités Territoriales, Santé, Logement, Outre-Mer et Affaires Étrangères) auxquels s’ajoutent des personnalités compétentes.

Le Haut Conseil pour le Climat : un des éléments de la gouvernance climat mis en place depuis fin 2018 afin de permettre à l’État de se mettre sur les bonnes trajectoires.

Organisme indépendant, il est chargé de donner des avis et d’émettre des recommandations sur la mise en œuvre des politiques et mesures publiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France. Mais la réponse de l’État à ses alertes s’est limitée à la rédaction de lettres de missions pour les ministères concernés, avec des impacts concrets peu perceptibles.

Rapport Grand public 2021


Mais pour VRAIMENT savoir de quoi on parle et interroger les candidats, lisons :

 

  • Les propositions de la convention citoyenne pour le climat

ccc-rapport-final.pdf

  • La loi du 22 août 2021

https://www.vie-publique.fr/loi/278460-loi-22-aout-2021-climat-et-resilience-convention-citoyenne-climat
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043956924

  • Plus de Climat dans les Médias

https://www.facebook.com/ClimatMedias/

  • Et on peut aussi s’imprégner du 6éme rapport du GIEC paru en août 2021 et de la présentation de Valérie Masson Delmotte, vice-présidente du groupe 1

 



Et maintenant je fais quoi ?

 

 

Le 12 mars, nous devons faire de 2022 l’année où la France prend le chemin d’un avenir juste et soutenable pour toutes et tous. 

 


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